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18/03/2015

Lundi: Une matinée sensible / Montag: ein empfindlicher Vormittag


Ce matin nous sommes allés visiter l’ancien camp de travail de Walldorf, où ont été déportées 1700 jeunes filles hongroises juives. Pourquoi seulement des filles ? Ce n’était pas une question de mixité mais c'était surtout que les hommes qui étaient eux aussi privés de leur liberté par les nazis, ont été envoyés sur le front ou encore vers d'autres activités d'une cruauté sans limites. Pour en revenir à ces jeunes filles, elles ont été envoyées dans ce camp pour construire une piste d'atterrissage sur le site du futur aéroport de Francfort, car à l’époque les Allemands avaient une très grande avancée technologique sur les avions à réactions qu'il fallait cacher dans la forêt pour que les bombardements alliés ne les détruisent. Avant d’être privées de leur liberté, chacune avait sûrement une vie banale, elles mangeaient en famille le soir, promenaient leur chien et on peut imaginer un tas de choses, mais ce qui est sûr, c'est que du jour au lendemain le régime nazi avec ses idées qui incitent à la violence, la haine de l'autre, la souffrance ou même la mort, a décidé de différencier les gens en fonction des religions, des couleurs de peau ou même du handicap et a privé ces filles de toute liberté. Ils les ont même tondues, elles n'avaient que leur corps qui leur appartenait et encore pas toujours... Et pour parler de ce qui était vital, elles avaient le strict minimum pour survivre dans une énorme souffrance et devaient obéir aux SS. Elles n'avaient pas intérêt a chercher de quoi manger dans la forêt car même en cueillant un champignon, elles risquaient leur vie si un SS les voyait. Elles étaient accusées de vol d'un bien appartenant aux Allemands. Elles ont connu toutes les températures avec les mêmes habits qui étaient de simples robes d'été. Même par -20° l'hiver ! Les SS faisaient parti du régime nazi qui depuis leur enfance les endoctrinait à tel point que ces jeunes filles juives n'avaient aucune valeur pour eux et ils n'éprouvaient aucune pitié pour elles. Avec tout ça, le régime nazi était assez solide mais heureusement que les Alliés ont pu mettre fin à ce monde de souffrances. A l'arrivée des Alliés, les jeunes filles ont pu retrouver leur liberté, sauf qu'à ce moment-là, elles n’étaient plus que 350 ayant réussi à survivre à ces conditions terribles et au manque d’hygiène. Mais on se doute bien que ces survivantes ont de terribles souvenirs gravés à sur jamais dans leur mémoire.

Ce mémorial du camp de travail de Walldorf a eu du mal à voir le jour à cause du sentiment de culpabilité de certains Allemands, qui ne voulaient pas revenir sur ce passé, car il est dur pour un peuple d’assumer les actes des générations passées, mais pourtant il est important de savoir revenir le passé pour se promettre un meilleur futur.

Cet ancien camp est important par rapport au devoir de mémoire, car, même si c'est une époque horrible dirigée par la terreur, il ne faut jamais oublier. D'où l'importance du travail des Historiens, comme cette dame Madame Rühlig qui nous a guidés et dont le but est que l'on n'oublie jamais, sinon, tout peut recommencer. C'est pour ça qu'elle est si engagée et organise des camps de jeunes volontaires pour continuer à déblayer le terrain et trouver des preuves des crimes commis contre ces jeunes femmes juives hongroises.
 
Il est primordial que les générations futures aient toujours cette mémoire du nazisme afin d'éviter une nouvelle erreur. Grâce à cela, on a le recul nécessaire, ce que les Allemands totalement endoctrinés à cette époque par Hitler, n'avaient pas !

La déclaration universelle des Droits de l'Homme que l'ONU a promulguée après la Seconde Guerre Mondiale en réponse à la barbarie nazie rappelle que nous sommes tous nés libres et égaux en droit !

Aloïs Hugon
 
 
 
 
"Nous portons toutes en nous une âme meurtrie et une amertume, qui ne disparaitra jamais. Les mots ne peuvent décrire les blessures et les douleurs que nous avons connues. Mais aujourd'hui - après ces expériences - mon seul souhait est que tous les êtres humains fassent preuve de tolérance et de respect les uns envers les autres - indépendamment de leur couleur de peau, de leur race, de leur nationalité ou de leur religion. Nous devrions nous entraider, autant que nous le pouvons."
signé LILI S. Survivante du Camp de Walldorf
 
Heute Morgen besichtigen wir ein ehemaliges Arbeitslager, in das zur damaligen Zeit 1700 ungarische, jüdische Mädchen und Frauen deportiert wurden. Warum nur Frauen ? Weil die Männer an der Front gebraucht wurden und die gefährlicheren Aktivitäten übernehmen mussten. Die Frauen mussten dort eine Landebahn für den heutigen Frankfurter Flughafen bauen, da die Nazi-Luftwaffe sehr fortschrittliche Technik besaß.
Bevor sie deportiert wurden, führten alle ein relativ normales Leben, was sich dann schnell ins Gegenteil verwandelte. Sie lebten an der Überlebensgrenze, da sie zu jeder Jahreszeit nur dünne Sachen trugen durften und auch nur das Überlebensminimum an Essen bekamen. Sobald sie einen Pilz aus dem Wald mitbrachten, riskierten sie ihr Leben, da dies strikt untersagt war. Sie wurden viel geschlagen von den SS-Wachmännern, eine sogar zu Tode. All dies führte im Endeffekt dazu, dass bis zum Kriegsende durch die Alliierten nur 350 Frauen überlebten. 
Es war beeindruckend das ehemalige Arbeitslager in Walldorf zu sehen und man versteht, warum viele deutsche Menschen versuchen, die Vergangenheit zu vergessen. Allerdings sieht man, wie sich alle um eine bessere Zukunft bemühen. Dies kann man beispielsweise daran sehen, dass viele Jugendliche aus verschiedenen Ländern freiwillig an den Ausgrabungen helfen, um Beweise für die grausamen Taten zu finden.

Dieses Lager ist sehr sehr wichtig für die Menschheit, da man durch die grausamen Taten, die dort geschehen sind, hofft, dass so etwas nie wieder passieren wird. Die Historikerin, Frau Rühlig, welche uns durch das Lager führt, bringt uns diesen Gedanken auf sehr spannende Weise immer wieder Nahe, damit die Menschheit diese Zeitepoche niemals vergisst.

Die Erklärung der Menschenrechte durch die UNO nach dem zweiten Weltkrieg war die Antwort auf die Zeit des Nationalsozialismus. Nun sind wir frei und leben in Gleichheit.



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